Micro-Trottoir

Article : Micro-Trottoir
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11 octobre 2012

Micro-Trottoir

Actuellement en stage au Centre de Formation et de Perfectionnement des journalistes  de Paris, Trois journalistes étrangers partagent leurs expériences sur la pratique de la déontologie dans leurs Pays respectifs.

              « Les journalistes  font amis amis avec les hommes politiques »
Ifrikia Kengué, journaliste congolaise de la presse indépendante.
                                                                    

L’avenir qui sait?


Quand on sort de la fac, on a toutes les notions de déontologie en tête mais une fois  sur le terrain, ça change. Chez moi, les journalistes n’ont pas de statut particulier, ils sont fonctionnaires pour la plupart. Pour arrondir les fins de mois, ils sont obligés de faire amis amis avec les hommes politiques.
                                   » Haro sur les journalistes »
Dialtabé Samba Diop, journaliste mauritanien au quotidien de Nouakchott.
La plume alerte

Je vis dans un pays où les droits de l’homme ne sont pas respectés par les autorités.Les journalistes sont souvent victimes de la répression des forces de l’ordre, pis encore le Conseil National des Droits de l’homme et le Ministère de la Communication ne font rien pour les aider, n’en parlons pas de la haute autorité de la presse et de l’audiovisuel.  En plus, on a pas une école de journalisme capable de former de bons journalistes. Ceux qui exercent le métier sont des enseignants. Ils sont formés sur le tard. C’est très difficile.

                         « La Déontologie au cimetière des moldaves »

Zinaïda Neznaico, journaliste moldave de la presse électronique.

Quel Gâchis!!!

En Moldavie, certains journalistes ne respectent pas souvent les règles de la déontologie. Ils font des erreurs dans leur quête de l’information et dans la confrontation des sources. Beaucoup de médias appartiennent aux hommes politiques. En plus, c’est tout le monde qui veut diffuser l’information à scandale en premier, sans jamais vérifier.

     

             Propos recueillis par Rose Munjongue à Paris  

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