Draguée par un chinois

Article : Draguée par un chinois
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11 avril 2013

Draguée par un chinois

chinois-de-Harbin- site Marketing en ligneAbsurde ! Diront certains de relater une histoire de rencard avec un chinois. Depuis ma naissance jamais un chinois ne m’avait abordé. Le fait est en plus rarissime chez moi, au Mboa. La race jaune aime tellement vivre en communauté que mes co’o camerounaises chassent d’autres peaux. Face à un. Vous comprendrez la raison pour laquelle j’ai décidé de vous rapporter cette entrevue inhabituelle.由中国疏浚

Mercredi. 10h. Rue Balard, à un tramway de France Télévisons. 15ème A. J’ai un colis à récupérer. Alors que j’attends patiemment l’expéditeur devant un magasin de jouets. Un chinois m’aborde. Le mètre 66. Pupille grise. Cheveux courts. Le sourire ravageur. Costard bleu sur mesure. Une première. D’habitude au bled, les chinois ne payent pas de mine. Mes co’o vous le confirmeront.
Bonzour. Il me lance confiant (Son accent chinois dompte le français). Il a tout au plus 34 ans.
Je réponds poliment : Bonjour.
-Vous attendez quelqu’un ?
-Oui. Un souci peut-être ? Ton sec. Tu ignores quoi ma co’o.
Il me dit : Non gêné. Toi très zolie. Mignonne. Il m’expose ses dents.
-Merci. Je WANDA ! Au point de me demander si c’est à moi qu’il s’adresse vraiment.
-Pardon. Moi déranger. Toi me plaire beaucoup. Beaucoup.
Il tente de prendre ma main. Je l’esquive. La peur au ventre. Je pense à un Kidnapping.
Il poursuit : Je m’appelle Feng-po-po. Je suis chinois. Dans mon cœur : (Ça se voit .T’as pas besoin de sortir ta CNI.
-Toi boire un verre avec moi la nuit ? Il minimise mon geste.
-Pourquoi ?
Ah toi ne veux pas ? Pas peur. Je suis gentil. Moi très gentil. S’il te plait. Il tente de me rassurer.
Je l’observe un bout de temps avant de me décider enfin. Curieuse.
-Et tu veux boire avec moi où ? Quand ?
– Maintenant. Quand tu veux. Ce soir. Toi tout me dire. Il ricane.
-Ok. Disons ce soir. Je suis occupée. Je me libère vers 18heures.
-D’accord. Toi habites-où ? Moi venir te chercher. Toi avoir téléphone ?
-Antony. Dans le sud de Paris. C’est trop loin et j’habite chez quelqu’un. On pourrait se prendre ici à Balard. Au même endroit. Je n’ai pas de téléphone.
-Ok. Ça m’arrange. Je passerai te prendre.18h30. Ça va ?
-Oui ça peut aller. A 18h30 sans faute.
-A tout à l’heure alors. Les dents à l’air libre.

19heures. J’arrive en courant. Avis aux lecteurs étrangers. Le retard est la chose la mieux partagée dans mon pays. Souvent vous vous accordez avec quelqu’un pour vous voir à une heure fixe. La personne débarque 2 heures plus tard sans embarras. Les ministres de chez moi font pareils. Pourquoi je vais me gêner. C’est dans les gênes.

J’arrive. Je le trouve. Habillé comme il était le matin. On dirait qu’il a cassé sa bouteille de parfum sur lui. En fille bien élevé. Je m’excuse pour le retard. Jeux de jambes cadeaux. Clin d’œil.
– Pas de soucis. C’est vrai que moi croyais que toi n’allais pas venir. Toi venir. Moi content. Ça va. Heuuhhh !
Il enchaine.
-On va boire au coin de la rue. La bas. Il y a un bon café. Spécialité chinoise. Japonaise.
Moi dans ma tête : Ça allait m’étonner qu’on aille dans un endroit ou les chinois ne sont pas visibles. Ils ne se séparent donc jamais?
 – J’espère que ça ne te dérange pas !
Moi : Non. Ça va aller. Je Mens. En vrai, j’ai peur de leurs réactions. Je me repasse le dernier shaolin en tête. Yinnnnnnnnnnng ! Stop. Le délire.

Balard. Arrêt Tramway. On traverse la chaussée. On longe à pied en devisant sur mes origines. Les leurs. Sa vie à Paris « Ca fais 1 an que moi vivre à Paris. C’est chouette. Moi informaticien. Son accent me fait rire.
Restaurant Ogimi ,38 rue Balard 75015 Paris. Nous y arrivons au bout d’une dizaine de minutes de marche. Le restaurant propose des spécialités chinoises japonaises. Des bougies parfumées au Jasmin l’éclairent.
A cette heure de la soirée, il y a du beau monde. Français. Japonais. Chinois. Indiens. C’est multiracial.
Feng-Po-Po. J’ai pris le soin de lui demander l’orthographe de son nom.
Galant. Je dirai. Il récupère nos manteaux et les accrochent sur le porte manteau à l’entrée.
Feng-Po-Po et moi allons nous s’installer dans un coin du restaurant. Son compatriote serveur s’approche de notre table.
-Bonsoir.
-Bonsoir
-Au menu ce soir :
Sushi, sashimi, maki, brochettes, fritures. L’accent. Trop drôle. Pour une fois, ils ne m’ont pas servis du ni hao 你好
Je demande à prendre des brochettes. Sushi, sashimi, maki. Non merci. Pardonnez-moi je n’aime pas tester.
Feng-po-po : Du maki svp. Il me vante son plat : Le maki très varié. Riz et saumon. Délicieux. Toi devrais gouter.
-Non merci. Dans ma tête en Pidgin. Saumon na who ? Est-ce que la vendeuse de Okok à Mvogbi connait cette variété de poisson. Je blague. Je connais mais beurk.
Le serveur : Des boissons ?
-Coca-cola. Direct.
Feng-po-po : Un thé glacé. Merci.
20 minutes à patienter. On est servis enfin. Vous vous passerez de bons appétits…
Mes yeux et mes oreilles dans le plat. Feng-po-po avance : Toi ravissante. Toi belle. Moi aime africaine. Moi avoir copine malienne autrefois. Gentille. Très gentille Fatou. Nous séparés. Elle retournée dans son pays. Moi triste un moment. Toi redonnes moi sourire.
Songeuse : Je Wanda. Est-ce que j’ai déjà accepté.
-Moi faire de toi ma princesse. Toi avoir tout. L’amour. Moi t’en donner beaucoup. Rose. Zolie prénom. Moi va t’offrir zolie fleurs à ton image. Moi. J’habite Porte de Versailles ? Toi venir chez moi ? Quand toi vouloir. Toi rentré quand ?
-Mai
Ok, nous pouvoir sortir nous balader. Moi présenter toi à ma famille. Nous faire le tour de Paris. Oh, l’amour. C’est beau.
-Mon gars du pays a du chemin à faire. Je me dis.
-Toi rayon de soleil. Moi déjà amoureux de toi.
-Sourire narquois. Je me parle. Mollo. Mollo. Tout doux. Tout doux. Je ne t’ai pas dis que je voulais de toi…Etc
21h.Fin du repas. Addition.50 Euros. Il n’est pas chiche ce chinois. Il me raccompagne au Tramway.
-Un bisou stp
-Gêné. Je lui réponds une autre fois.
-D’accord. Quand toi vouloir. Moi te faire un mail.
– Ok. Merci
Toi dormir bien ma rose. Il m’expose une dernière fois ses dents.

Je respire. C’est connu dans mon pays, les chinoiseries(produits) ne durent pas.

Permalien : https://munjongue.mondoblog.org/2013/04/11/draguee-par-un-chinois

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Commentaires

carolle jolie manga aboula IIIè
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tu vas me tuer de rires;aie munjongue!tu es un cas social,terrible toi cette fille,mes cotes me font meme dja mal mes collègues wanda sur moi cmt je lap seule devant ma machine!

wally
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c'est très bien narré.... je visualise

fon
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aaaaaa trop drôle ton histoire,quoiqu'elle résume bien la différence de mentalite des chinois vivants en occident et ceux en Afrique.
bravogalerant

Simone
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mdr le mec dit être direct amoureux!! hahaha waa... vrmt bien narré

Kelli
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Call me wind because I am absoutlely blown away.

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I would like this!!!

karess
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caaaaaa ma tata rose tu me fait tro rire et trop rever jaimerais tellement pouvoir ecrire comme toi ton style me tueee

SIAN
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Maaaaaama}}}} ce chinois a eu du courage..looooool